Trois vies par semaine (2023)

J'aime beaucoup Michel Bussi, j'ai lu pas mal de ses livres, j'aime le suspense qu'il entretient dans ses récits. Une fois de plus, l'auteur sait retenir l'attention de son lecteur, le manipule et le perd pour mieux le conduire au dénouement habilement orchestré.
L'histoire se passe dans les Ardennes où un corps est retrouvé, celui d'un homme. Cette découverte sera le point de départ d'une histoire complexe dont il sera difficile de démêler les fils. C'est dire si l'auteur joue avec nous et on aime ça.
"Trois vies par semaine", comment est-ce possible ? Un titre qui nous laisse échafauder différentes hypothèses sauf la bonne.
Avec un titre pareil, il fallait beaucoup d'acteurs pour entretenir le mystère, aussi bien du côté du lecteur que de celui des personnages. Des personnages si différents les uns des autres, parfois attachants, parfois repoussants, tantôt pleins d'empathie et tantôt cruels et monstrueux.
L'ambiance de ce livre repose en partie sur la personnalité de ces personnages, et sur le mystère autour de la mort de cet homme.
Avec les livres de Michel Bussi, on voyage forcément : Charleville-Mézières située dans le département des Ardennes, Florac située dans le département de la Lozère, Paris, Prague... que de lieux gardiens de secrets, témoins d'énigmes à élucider.
Commencer "Trois vies par semaine" c'est s'embarquer dans une aventure rythmée par l'action, la complexité d'une enquête menée par la capitaine Katel Marelle plus déterminée que jamais à résoudre une énigme épineuse où chacun se met en danger. C'est s'embarquer dans un récit où l'auteur fait durer le suspense, brouillant les pistes à souhait. C'est enfin évoluer dans l'univers des marionnettes dont on ne sait qui tire les ficelles.


5/5